par Stephane Nguemalieu, Secrétaire Général Adjoint n°2 du Social Democratic Front

En Afrique noir, les politiciens ont depuis l’indépendance utilisé le tribalisme pour prospérer. Ce comportement s’explique par le fait que le tribalisme est un vecteur de message simpliste et facilement assimilable par une population pour l’extrême majorité très inculte.

Cette situation a pour conséquence de créer au sein de la classe politique non pas une compétition pour avoir un meilleur programme de développement de nos sociétés, mais une course pour le contrôle des ressources, des postes de rente, des prébendes et des strapontins pour le bonheur de sa communauté.

 

Comment pouvons-nous comprendre que les érudits ne se battent pas pour plus de protection sociale, mais pour leur bien-être individuel ? Qu’est-ce qui explique que les populations se laissent ainsi bernées par ce tribalisme béant qui les maintient dans l’extrême pauvreté toute tribu confondue ?

Que disent les programmes des partis politiques sur :

- Le salaire minimum ?

- Les allocations familiales (protection sociale contre le risque de pauvreté) ?

- L’assurance maladie (couverture santé de l’ensemble de la population) ?

- Les accidents du travail, les maladies professionnelles (protection sociale contre les risques professionnels et leurs conséquences) ?

- Les retraites (la protection sociale contre les effets de la vieillesse sur les populations âgées) ?

Au moment où la CAWOF (confédération intersyndicale Camerounaise) dénonce une entourloupe du gouvernement autour de la discussion sur l’augmentation du salaire minimum, je souhaiterai que les journalistes accueillent sur leurs plateaux les politiciens pour parler de ce que leurs partis proposent en terme de protection sociale de nos populations.
Je rêve ! Je le reconnais amplement !

 

Stephane Nguemalieu
Secrétaire Général Adjoint n°2 du Social Democratic Front